Mon histoire:
Pour moi tout commence par mon arrivée, hasardeuse ou pas, comme troisième enfant dans une famille très chrétienne. Je serai toujours reconnaissant envers mes parents pour m’avoir donné cette éducation empreinte des principes de base d’une morale consistant à respecter et si possible aimer son prochain, ne pas voler, ne pas mentir, ne pas faire aux autres ce que nous n’aimerions pas qu’il nous fassent et traiter si possible les autres comme on aimerait être traité.
Mais bien sûr, il s’agit là d’un idéal quasi impossible à atteindre mais dont il faudrait toujours s’inspirer et essayer d’atteindre en appliquant ces quelques simples principes. Pas besoin de longues explications pour comprendre qu’en les appliquant nous aurions la paix sur terre et ce serait la fin de toute violence, de la criminalité, des guerres, de la drogue ou toute autre calamité qui ronge l’humanité.
On remarquera d’ailleurs de façon intéressante que ces quelques règles sont à la base de toutes les grandes religions et philosophies, mis à part quelques groupes destructifs, les plus destructifs n’étant pas forcément ceux qu’on pense. A ce sujet, il est bon de se souvenir qu’on reconnaît un arbre à ses fruits et qu’il faut toujours évaluer la valeur d’un groupe, d’une société, d’une entreprise, d’une nation, à ce qu’elle apporte à ses membres et aux autres ainsi qu’au degré de liberté, que ce soit d’action ou de pensée, dont jouissent ses membres.
Comme pour tout un chacun, la vie commence par le difficile apprentissage de la maîtrise d’un petit corps dans un univers fait de matière et plein d’obstacles physiques qu’il nous faut petit à petit apprendre à surmonter ou éviter. Mais en général cette période de la petite enfance se passe plus ou moins bien car elle ne comporte pas beaucoup de responsabilité, la nourriture, l’abri et l’amour des parents nous étant dans la majorité des cas assurés. La quantité de problèmes à régler est à ce stade pratiquement nulle, tout étant assumé par l’entourage.
Puis vient la deuxième période importante qui concerne l’école. Là la
responsabilité passe à un tout autre niveau avec des horaires à respecter, des règles de conduite en groupe à intégrer et des devoirs à faire. La quantité et la variété de problèmes à gérer font ici leur entrée.
Cette deuxième période se poursuit pour certains par des études ou l’apprentissage d’une profession pratique qui là encore fait monter le degré de responsabilité à un autre niveau. La quantité et la variété des problèmes augmentent, à quoi vient maintenant s’ajouter la complexité des problèmes à résoudre.
Puis vient en général l’entrée dans la vie dite active, où là encore, la quantité, la variété et la complexité des problèmes ne font qu’augmenter, au fur et à mesure qu’on assumera par exemple des postes à responsabilité dans son travail.
Pour continuer cette ascension vertigineuse vers toujours plus de responsabilités à assumer, de quantité de choses à faire, de la variété des situations et de la complexité des problèmes à résoudre, on va peut-être se marier, fonder une famille, s’acheter un logement, avoir une voiture etc, etc., payer des impôts et autres choses désagréables.
Et pour résoudre cette quantité sans cesse croissante de problèmes toujours plus compliqués, on a toujours le même ordinateur à disposition, c’est à dire son mental, auquel on n’a pas pu rajouter de la mémoire en plus ou accélérer la vitesse de traitement des informations. Cela c’est la mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut gérer tout cela de façon plus rapide et plus efficace en augmentant aussi bien la vitesse de traitement que la mémoire à disposition.
Mais comment est-ce possible?
Tout d’abord, pour améliorer quelque chose, quoi que ce soit, aussi bien en mécanique que concernant la santé ou tout autre sujet, il est essentiel de comprendre comment cela fonctionne, quels en sont les différentes parties et composants, quelles sont les fonctions de chaque partie et comment elles interagissent entre elles. Cela c’est la connaissance ou la compréhension de base nécessaire pour espérer atteindre une amélioration.
Ensuite, disposant de ces connaissances, on peut examiner la situation actuelle et éventuellement déterminer en quoi consisterait une amélioration et ce qu’elle devrait apporter.
Partant de là, on pourra établir une nouvelle façon de fonctionner, ou de faire les choses, une procédure plus efficace pour arriver plus rapidement à un meilleur résultat et idéalement en utilisant moins d’énergie ou d’effort, donc de façon plus économique aussi bien en terme de temps que d’argent.
Tout cela se résume à une question de méthode. Qu’il s’agisse de la construction d’une voiture, d’une maison mais également d’une recette de cuisine, la meilleure façon de faire sera celle qui permettra d’obtenir le meilleur résultat (qualité), le plus rapidement possible au meilleur prix possible. La méthode s’applique ainsi à tout, aussi bien à la création artistique (peinture, musique, sculpture etc), aux sports ainsi qu’à la fabrication d’un produit. Et même dans le domaine de l’apprentissage et de l’étude, il y a de la méthode. En effet, nous avons tous été à l’école mais personne nous a appris COMMENT apprendre et étudier. Chacun a du se débrouiller, certains ont mieux réussi que d’autres, parfois en fonction de l’environnement familial dans lequel l’un ou l’autre des parents, ou même les deux, ont pu apporter une certaine aide. Il en est de même pour n’importe quelle activité d’ailleurs. A moins d’avoir quelqu’un qui vous forme progressivement à maîtriser les différentes étapes d’un apprentissage, vous aurez de moins bons résultats, il vous faudra plus de temps et cela vous coûtera éventuellement plus cher.
Mais revenons à la base et aux fondements, à l’homme, et essayons de voir quelles en sont les différentes parties, leur fonctionnement et la façon dont elles interagissent.
Pour commencer par le plus évident, chacun de nous possède, utilise ou occupe un corps. C’est la partie visible, mais comme pour l’iceberg, pas forcément la plus importante.
Il y a ensuite le mental qui est l’enregistrement de tout ce qu’on a appris, les réflexions et opinions qu’on s’est faites, les souvenirs etc.
Et finalement il y a l’ esprit qui selon les diverses cultures, philosophies, religions ou courants de pensée, porte différents noms, l’âme, l’entité, l’être ou l’esprit. Les matérialistes et autres prétendus scientifiques obsédés par le contrôle et la domination, ont de tout temps prétendu qu’il n’existait pas, que l’homme n’était qu’un animal, au mieux évolué et que tout commençait à la naissance et que tout s’arrêtait à la mort. Même les soi-disant spécialistes du sujet, psychologues, psychiatres et autres psychanalystes dont le nom signifie étymologiquement « soigneur de l’âme » ou de l’esprit (psyché en grec), nient l’existence de cette partie fondamentale essentielle qui est VOUS. Or il y a au moins deux preuves objectives qui démontrent l’existence indubitable de l’esprit, cette partie immatérielle, invisible, peut-être immortelle mais néanmoins centrale.
La première preuve que tout le monde peut expérimenter consiste à se rappeler un souvenir, par exemple la maison de son enfance, ou un animal de compagnie, de fermer les yeux et de « réactiver » d’une certaine manière ce souvenir; en fait il s’agit simplement d’aller rechercher des images du passé enregistrées dans le mental, comme on irait rechercher un document dans un tiroir de classement. La question à se poser est simplement: QUI a regardé l’image? C’est VOUS!! Vous n’êtes pas vos images, vos souvenirs et autres enregistrements et connaissances, VOUS utilisez simplement tout ce « bagage ».
La deuxième preuve, un peu moins concrète et objective mais de plus en plus attestée et reconnue largement, sont les expériences de plus en plus nombreuses rapportées par les personnes qui ont vécu des situations de morts cliniques et qui sont revenues à la vie en relatant ce qu’elles avaient vécu, se voyant en dehors de leur corps, tout en percevant ce qui se passait autour d’elles, les personnes présentes qui parlaient, ce qu’elles disaient et tout ce qui se passait à ce moment là à cet endroit, mais sans pouvoir intervenir ou communiquer d’une quelconque façon avec les autres personnes présentes. Le même genre d’expérience est rapporté par certaines personnes qui ont vécu des situations de coma et qui ont pu parler de leur expérience après être sortie du coma. Dans le même sens, il y a aussi ces personnes qui peuvent plus ou moins à volonté « sortir » de leur corps, ou le quitter et même rapporter des informations d’endroits éloignés où leur corps de toute évidence n’est pas.
Voilà pour la structure de base, de quoi nous sommes faits, les différentes parties qui nous composent tous.
Mais notre propos ici, n’est pas de nous occuper du CORPS ou de l’ESPRIT, bien qu’ils soient tous les deux très importants, comme le dit ce vieil adage qu’on attribue à Rabelais, « un esprit sain dans un corps sain ».
Ce qui va nous occuper ici, c’est LE MENTAL car c’est la seule partie que l’on peut relativement facilement et très rapidement développer et améliorer, tout d’abord par la compréhension de son fonctionnement de base et ensuite par l’apprentissage d’une méthode simple, purement logique mais qui demande toutefois une application rigoureuse. En effet, la meilleure des méthodes, si on ne l’applique pas systématiquement et avec rigueur, ne donnera pas les meilleurs résultats. Mais même si vous ne l’appliquez pas tout le temps et avec rigueur, rien qu’en ayant pris conscience des principes fondamentaux et en ayant expérimenté les conséquences parfois fâcheuses de ne pas appliquer cette méthode, vous aurez gagné, et cela pour le restant de votre vie, une MEILLEURE EFFICACITE PERSONNELLE, ce qui vous permettra d’atteindre vos buts et projets de vie, voir rêves, PLUS FACILEMENT et PLUS RAPIDEMENT, tout en diminuant votre stress et en gagnant une meilleure disponibilité d’esprit et une meilleure créativité. En résumé vous apprécierez mieux la vie et en retirerez plus de satisfaction.
En effet, on pourrait comparer la vie à des jeux, tantôt on gagne, tantôt on perd et comme disait Snoopy, le personnage de bande dessinée, « c’est égal de perdre ou de gagner, sauf quand on perd ». Gagner c’est pouvoir faire ce que l’on veut, atteindre ses buts, retirer de la satisfaction de ce qu’on fait, travail ou loisirs et perdre c’est ne pas atteindre ses objectifs, en d’autres termes ne pas pouvoir faire ce qu’on aimerait faire ou atteindre mais aussi être obligé ou contraint de faire ce qu’on n’est pas vraiment d’accord de faire.
A propos de perdre ou gagner, il y a cette très belle citation de Nelson Mandela, premier président noir d’Afrique du Sud qui a vécu 27 ans en prison sous le régime raciste de ce pays et qui a été capable de pardonner. Il disait : Je ne perds jamais, soit je gagne OU j’apprends.
Le MENTAL : Examinons maintenant LE MENTAL. Nous ne nous occupons pas de la structure, savoir si c’est la partie gauche ou droite, mais nous nous concentrons sur le MODE DE FONCTIONNEMENT.
Jean-Luc Guignard